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vendredi 5 avril 2013

Les quatre lois de l'Écologie



Je vous présente les quatre lois de l'Écologie formulées par Barry Commoner et j'y ajoute des commentaires et des exemples pour votre bénéfice.

1 - Tout est relié à tout le reste: Les humains et toutes les autres espèces sont connectés et dépendants d'un certain nombre d'autres espèces. 

Les abeilles sont essentielles pour la survie de l'humanité puisqu'elle pollinise un grand nombre de plantes importantes dans notre alimentation. On ne s'aide pas en utilisant des pesticides à large spectre et par la destruction des habitats naturels de l'abeille indigène. Les liens sont innombrables dans la nature et si on prend le temps de bien observer, il est facile de voir l'interdépendance rendant possible l'incroyable résilience des systèmes naturels.

2 - Tout doit aller quelque part: Peu importe ce que vous faites, et peu importe ce que vous utilisez, cela doit aller à quelque part. Rien ne se perd, rien ne se créer, tout est transformé. 

L'eau souillée de nos toilettes ne disparaît pas lorsque l'on tire la chaîne, elle est traité par des procédés demandant en énergie et il en résulte une eau plus ou moins potable et des résidus solides. Pourtant, notre fumier humain est une ressource qui pourrait être composter. C'est la même chose pour les déchets qui sont brûlés, ils produisent de la fumée toxique et des cendres tout aussi toxiques. Pourquoi tant d’emballages? Pourquoi ne pas utiliser des emballages biodégradables?

Un exemple positif dans nos vies serait l'utilisation de paillis végétale, qu'il soit paille, feuilles mortes, résidus de gazon coupé ou copeaux de bois composté, qui se décompose pour nourrir le sol et la jungle de microorganismes qui le rend vivant et fertile.

3 - La nature sait ce qui est le mieux: Oui, la nature, avec ses 4 milliards d'années de recherche et de développement, sait ce qui doit être fait, donc laisser la faire autant que possible. Observer la nature et inspirez-vous des solutions qu'elle présente. 

Après la mort d'un arbre tombé en forêt, il y a un trou dans la canopée qui laisse entré la lumière du soleil. La nature remplira l'espace par un ensemble de planté herbacées à croissance rapide afin de conserver la fertilité et d'offrir l’environnement parfait pour la croissance d'un autre arbre qui remplira cette espace à long terme.

Dans un jardin annuel, c'est le même processus qui nous donne tant de travail pour le désherbage. La terre non recouverte par de la végétation ou du paillis est considéré comme un trou, un vide qu'il faut remplir. Il faut cicatriser la plaie ouverte fait dans le sol. La nature fait ce qu'elle doit faire pour limiter l'érosion et encourager la fertilité du sol en le protégeant du soleil.

4 - Il n'y a pas de un repas gratuit: Vous devez avoir une raison de faire ce que vous faites. Cette loi signifie essentiellement que vous avez à faire quelque chose pour obtenir quelque chose en retour, sans spécifier de valeur proportionnelle.

Parfois de petites actions aurons de grandes conséquences. En ralentissant l'eau circulant sur un site avec des petites « swales » (fausset suivant le contour d'une site permettant la pacification et l'infiltration de l'eau dans la terre), on évite les pertes de sol fertile par l'érosion, en plus de minimiser les besoins en arrosage de notre site. Il est aussi vrai que plus vous désirez contrôler les résultats d'un système, plus vous devrez y mettre de l'énergie, ce qui est évident dans un jardin potager composé d'annuelles et souvent au sol nue. Les potager sont extrêmement demandant en temp et en énergie afin de maintenir leurs productivité.

vendredi 17 juillet 2009

L'aventure continue!

Le printemps, plutôt frais, à retardé quelque peu la saison et nous voila donc au cœur d’un autre été très intéressant pour mettre à en pratique la philosophie et les techniques permacultural! Tous ceux qui ont fait leur jardin au niveau du sol ont la vie dure avec toute cette pluie. Les racines sont toujours dans l’eau ce qui les asphyxie et donc, limite la croissance et encourage les maladies fongiques.

Les buttes nous sauvent la vie encore une fois. Des buttes d’une largeur d’un mètre et haute d’au moins quinze centimètres permettent non seulement une meilleure utilisation de votre espace, mais servent de réserve en cas de sécheresse et permettent d’évacuer l’eau en trop lors de pluie trop abondante, comme c’est le cas depuis quelques semaines. Ainsi, les plantes ont toujours de bonnes conditions pour croître en santé. L’eau en excès se retrouve dans le sentier au niveau du sol ce qui permet à la racine de mieux respirer.

Le soleil serait certainement bienvenu... Les plants de tomates montrent des signes d’accumulation d’amidons dans les feuilles qui s’entortillent sur elles-mêmes. Les plants ont besoin de faire circuler leurs sèves (les sucres et les nutriments) afin de nous donner de beaux fruits bien dodus!

Je vous rappelle que le secret est de bien observer votre système jour après jour et de l’ajuster. Il n’est jamais trop tard pour rectifier et améliorer au cours de la saison.

dimanche 14 juin 2009

Début de saison normal :)

Un autre début de saison qui nous rappelle qu’au Québec, la normale c’est qu’il n’y a pas de normale! Certains jardins sont déjà très avancés à Montréal (zone 5) et les Lilas, qui sont un bon indicateur des différences climatiques entre les régions, ont déjà terminé leurs floraisons depuis ± 2 semaines. À Saint-Jérôme (zone 4), site de mon Jardin Collectif, les Lilas sont sur le point de terminer leur floraison. À mon terrain de Mille-Isles (zone 3b), près de Morin-Heights, les lilas sont présentement en fleur.

Les gurus de la météo nous annoncent un début d’été frais ce qui cause évidemment un certain ralentissement dans la croissance des plantes qui ont besoin de soleil ET de chaleur. La capucine originaire du Pérou, un autre bon indicateur lors de la plantation, a eu beaucoup de difficultés au Jardin Collectif lorsqu’installé en mi-mai malgré une bonne acclimatation. La croissance à reprise, pour les plants qui ont survécu, vers la première semaine de juin.

Pour votre site, trouvez les plantes indicatrices et observez-les afin de comprendre ce qu’elles vous communiquent tout au cours de l’année. Vous devez considérer le climat, mais aussi la force des vents, la fertilité du sol, les événements microclimatiques (grêle, orages, …) spécifiques de votre site, l’aménagement du jardin (brise-vent, présence de point d’eau, …) et bien sur vos méthodes de culture (culture sur buttes, paillis, …).

Ultimement, l’observation est le point le plus important pour bien réussir votre saison. Vous devez voir pour prévoir, vous devez lire votre jardin pour le comprendre.

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